Du 9 avril au 4 mai 2013
Espace Malraux – Exposition
” Vous ne pouvez pas rester comme ça Madame“
organisée par la ville de Chambéry avec la participation du collectif 8 mars dont l’ADDCAES est membre.
Deux visites commentées en présence des associations du Collectif
Les membres du collectif proposent deux visites commentées de l’exposition suivies d’un échange:
Mardi 16 avril 2013 à partir de 18h
Mercredi 24 Avril 2013 à partir de 17h
Le Collectif 8 mars est composé de l’ADDCAES, le Centre de planification, le CIDFF73, la Mission aux droits des femmes et pour l’égalité entre les femmes et les hommes et SOS femmes violences.
Présentation de l’exposition :
De l’urgence à l’indépendance, pour sortir des violences conjugales
“Vous ne pouvez pas rester comme ça, Madame…”. Les policiers ou les interlocutrices des associations de soutien aux femmes battues prononcent souvent cette phrase, après avoir entendu les témoignages de celles qui vivent la violence conjugale. Le problème concernerait une femme sur six en Belgique, de tous âges et toutes classes sociales.
Face à ce fléau, ces femmes ne sont pas seules. Les lois, les forces de police, les avocats et l’appareil judiciaire ont progressé. Mais surtout, des associations possèdent une expertise exceptionnelle, en matière d’assistance aux victimes. “Solidarité femmes et refuge pour femmes battues”, à La Louvière, offre toute la palette des apports possibles : un accompagnement dans la durée, pour des femmes vivant toujours au domicile conjugal ; et surtout un hébergement d’urgence, adapté aux femmes seules ou avec enfants, dont plus de trois mille personnes ont bénéficié depuis trente ans. Leur première préoccupation est la mise en sécurité des victimes, avec une solution logistique complète. Le refuge aide les hébergées à se reconstruire sur le plan psychologique. Des activités spécifiques destinées aux enfants, victimes directes ou collatérales de la situation, sont également développées. Le centre offre aussi une rupture avec l’isolement dans lequel trop de femmes étaient confinées. …/…
Un reportage Pierre-Yves Ginet